Sommaire :
En guise d’introduction : « We Are Pro-Cure » (Nous sommes Pro-Guérison). – Réaffirmant sa conviction (et celle de notre Association) que la guérison — ou la résilience — des souffrances psychiques est possible, Luc De Bry (PhD) a présenté une Conférence intitulée We Are Pro-Cure (Nous sommes Pro-Guérison) comme deuxième partie de l’événement du 23/10/2021 au Lieu d’Accueil « Ouf-Thy ».
Cliquer ici pour obtenir les dias (en anglais) de sa présentation (faite en français)
Etant actuellement le principal contributeur pour l’alimentation de cette rubrique, Luc De Bry utilise quasi-exclusivement le concept de « Guérison ». Il appartiendra au lecteur de remplacer ce concept par celui qui lui agrée le mieux. Comme déjà noté à l’item « Qui Sommes-Nous ? > Approche Adoptée > Autres Concepts« , il nous semble que le concept plus proche de « Guérison » est « Résilience » mais plusieurs autres gardent leur place : Rétablissement, Rémission, Recouvrement (de la santé), Recouvrance, etc. Cela étant précisé, …
… Reprenons ci-après les différentes approches (outils, chemins, parcours ou routes) de guérison avant de rapporter les résultats sous forme d’histoires de guérison.
A. – Différentes Approches de Guérison
>>> Courte Synthèse …
… sur les Approches de Guérison de la « Folie », des dites Maladies Mentales des Jeunes
par Luc De Bry, Ph.D. (07 septembre 2021)
SOMMAIRE : 1. Formes de Folie affectant les Jeunes 2. Approches de Guérison : 3 Sources avec 6 Constantes 3. Nécessité d’un Environnement Naturel pour la Guérison 5. Causes de la Folie et Approches Adéquates de Guérison 6. Brève Description de la Route de Guérison, de Renaissance 1. Formes de Folie affectant les Jeunes La Folie qui affecte les Jeunes se partage selon leurs trois grandes tranches d’âge et s’exprime sous différentes formes. Pour ces formes de Folie, de dites maladies mentales, les pourcentages entre parenthèses sont les probabilités d’en souffrir, selon le DSM-V : La somme des pourcentages du DSM-V totalise 11,5%. Ce sont donc quelques 1.322.500 personnes de la population totale de 11,5 millions d’habitants en Belgique qui souffrent d’une forme ou l’autre, et de façon plus ou moins aigüe, de Folie. Et en France, ce sont 7.728.000, pour une population totale de 67,2 millions d’habitants. Comme il n’y a pas de frontière nette entre les différents âges affectés par la Folie et ses formes variées, il arrive à des enfants de souffrir de schizophrénie, et même à des nourrissons de souffrir d’anorexie. 2. Approches de Guérison : 3 Sources avec 6 Constantes Aucune des Approches de Guérison de la Folie n’est parfaite, inclue la presque parfaite « Open Dialogue Therapy » (80 à 85% de guérisons) qui, comme le dit le Prof. Dr. Jaakko Seikkula lui-même, « « Open Dialogue » n’est pas pour tout le monde » (15 à 20% n’en bénéficient pas vraiment, ce qui indique qu’il doit y avoir autre chose qui les affecte). Mais toutes se complémentent. C’est pourquoi il est important de les apprendre toutes, de les cross-fertiliser, et ainsi d’atteindre la quasi-perfection de 95% de guérisons. a) Liste non-exhaustive des Approches de Guérison : A part le chamanisme, ces thérapies ont été développée entre 1960 et 2020. Il y a trois sources principales d’information sur les Approches de Guérison, et ces Approches ont toutes six constantes. b) Sources d’information sur les Approches de Guérison de la Folie : c) Les six constantes de ces Approches de Guérison : 3. Nécessité d’un Environnement Naturel pour la Guérison Rappelons que les résultats obtenus en environnement naturel ont valu à Karl von Frisch, Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen leur Prix Nobel de Physiologie et Médecine, en 1973. Les psychologues, anthropologues, biologistes, médecins et les para-médicaux ont appelé cette discipline nouvelle « l’éthologie », c’est-à-dire le comportement des animaux, dont font partie les humains. Aujourd’hui, été 2021, la Fédération Belge des Psychologues, https://fr.bfp-fbp.be, reconnaît quatre environnements/secteurs pour la pratique de la psychologie : Comme chacun peut le constater, il manque le 5e secteur, l’environnement naturel. En effet, quand nos enfants ne sont pas au travail, en clinique, à l’école ou en théorie, ils vivent dans leur environnement naturel, en famille, avec leurs amis et avec leur réseau social. Là où nous avons le plus besoin d’eux, les psychologues ne viennent pas (encore). Il faut donc les encourager à adapter leurs règles de déontologie vers cette ouverture nouvelle, et ce besoin nouveau pour elles et eux. De même, notons aussi que les Foyers de Guérison, les Maisons Soteria et les Communautés Thérapeutiques sont des environnements naturels où guérir de Folie est possible. La Bibliographie (peu de livres en français) non-exhaustive de livres de mamans-professionnelles et d’ex-souffrants devenus professionnels qui suit, accentue le besoin de travailler en environnement naturel, c’est-à-dire directement là où ça se passe, pour avancer sur la route de guérison de la Folie. Ces livres sont achetables online et sont pour la plupart catalogués par Google-Scholar, ce qui leur confère une valeur académique certaine. Cette Bibliographie-ci complémente celle qui est disponible et téléchargeable dans l’onglet « Bibliographie » de la barre du menu de notre site web. b) Anorexie, Boulimie et Hyperphagie : c) Psychose, Bipolarité, Schizophrénie : 5. Causes de la Folie et Approches Adéquates de Guérison D’autisme à schizophrénie, l’on observe souvent que des carences nutritionnelles et/ou des maladies auto-immunitaires, c’est-à-dire des traumatismes internes, contribuent, selon les publications, pour 10 à 20% environ des causes de schizophrénie, et un pourcentage plus grand encore pour les causes d’autisme. De plus, la plupart des drogues psychiatriques augmentent les carences nutritionnelles, ce qui exacerbe encore l’intensité des dépressions et des dites maladies mentales, inclues les pensées suicidaires. Il faut donc compenser ces carences nutritionnelles et maladies auto-immunitaires, et les soigner au moyen de nutrithérapie et immunothérapie. Comme déjà mentionné ci-dessus, d’autisme à schizophrénie encore, les traumatismes s’accumulant causent ici et là quelques erreurs dans le développement du réseau dendritique du cerveau (qui commence semaine # 5 après la conception). Fort heureusement, ces erreurs sont corrigibles, via neuroplasticité, au moyen d’une combinaison de Approches adéquates de Guérison. Et de traumatisme en traumatisme, une conséquence sévère et commune à chaque forme de Folie est le développement d’un « esprit négatif confirmé » qui constamment dévalorise la personne, la faisant souffrir énormément et la rendant folle. « Confirmé » indique que l’esprit négatif est fortement ancré dans la personne et que l’en chasser au moyen de thérapies adéquates est très difficile et demande beaucoup de temps. Chez les anorexiques, cet esprit négatif confirmé est tellement dévalorisant et puissant qu’il leur interdit tout plaisir de la vie, inclus le plaisir de manger, et les pousse vers la mort, puisqu’après tout, ils/elles ne valent rien. Si jamais la personne souffrante s’accorde un petit plaisir, alors cet esprit négatif réagit violement, comme un hurricane dévastateur, et la personne n’ose plus recommencer. Dévalorisant les psychotiques, cet esprit négatif confirmé en pousse beaucoup vers un suicide. Les autistes aussi souffrent d’un esprit négatif confirmé rendant leur vie très difficile. Un patient anorexique de Peggy Claude-Pierre, âgé de 3 ans et ne mangeant plus que huit cherrios par jour quand il est arrivé chez elle avec sa maman, l’appelait : « le monstre qui vit sous mes cheveux ». Fort heureusement, ayant appris par expérience la langue secrète de ce monstre, comme bien d’autres souffrants avant et après lui, Peggy a pu l’aider à guérir de sa Folie. Ce monstre qui rend les souffrants fous est donc une « caractéristique commune » à toutes les formes de Folie. Devant faire face aux conséquences des traumatismes, comme disent Peggy Claude-Pierre, et les thérapeutes de guérison : « Il n’y a pas de place pour le blâme. Il n’y a pas de place pour les systèmes de punition et de récompense qui renforcent les aspects négatifs chez les personnes en difficulté et qui ne peuvent pas « prendre leurs responsabilités ». » C’est pourquoi, dialoguer en apprenant la langue secrète de ce monstre est essentiel pour aider les souffrants à se sentir revalorisé et à guérir de Folie. 6. Brève Description de la Route de Guérison, de Renaissance On peut décrire, voire même modéliser la route de guérison. Depuis la nuit des temps, les Chamanes l’appellent « la Renaissance ». Elle est faite de 5 grandes étapes. La durée de chaque étape, de 6 mois à 2 ou 3 ans, est dépendante de l’intensité des thérapies. Sans thérapies adéquates, alors, comme en psychiatrie, c’est la stabilisation, la stagnation dans la Folie. Mais avec thérapies adéquates, la sortie de Folie est possible. Etape # 1 – Souffrances aigües (de 0 à 20%) : la personne souffrante est comme un nourrisson (0 à 4 ans), perdue et totalement dépendante. Entre ses nécessaires hallucinations, délires et métaphores, elle ne pense plus au besoin d’hygiène et on doit le lui rappeler. La personne souffrante n’est plus en mesure d’assumer des responsabilités d’adulte, par exemple gérer ses finances personnelles. Avec les souffrances extrêmes que lui cause un esprit négatif le dévalorisant sans cesse, c’est l’étape la plus difficile pour le souffrant. A person who experiences extreme emotional states must be approached in a respectful, hopeful, humanistic, holistic and empowering way that enables him/her to heal back to a full, meaningful and natural life in the community. Etape # 2 – Emergence (de 20 à 40%) : étapes remplies de peurs, d’anxiétés, d’explosions émotionnelles, d’agressivités et de colères (à gérer). Les colères sont une façon de faire le deuil de tas d’occasions perdues. Un peu comme un enfant (4 à 8 ans), la personne souffrante teste ses limites, mais avec des hormones d’adulte. C’est l’étape la plus difficile pour l’entourage. Mais les thérapeutes de guérison accueillent les colères avec bienveillance et les gèrent. Les psychiatres ont peur de ces deux premières étapes, peur des hallucinations, délires et colères. De-là, pour « stabiliser » les personnes souffrantes, ils les droguent selon leurs procédures psychiatriques remboursées par l’Etat, avec l’argent de nos impôts, et en font des zombies inoffensifs, ce qui bloque complètement leur accès à la route de guérison. Etape # 3 – Réalité (de 40 à 60%) : c’est la désorganisation, comme à la puberté (8 à 12 ans), avec des attaques de panique, des sentiments de honte et de culpabilité des traumatismes qui lui sont arrivés, et la personne souffre de solitude, d’isolation, de dépression. Jusqu’à 50%, l’esprit négatif qui affecte toutes les personnes souffrantes mentalement est très puissant et les rend folles. A partir de 51% de positif contre 49% de négatif, alors cet esprit négatif devient minoritaire et, sur sa route de guérison, de renaissance à la vie, la personne souffrante commence à gagner. Etape # 4 – Interactivité (de 60 à 80%) : des perspectives nouvelles s’ouvrent, l’espoir fait vivre à nouveau, comme pour les adolescents (12 à 16 ans), l’affirmation de soi se développe, et la personne souffrante commence à penser à aider les autres. C’est une étape qui peut être difficile : les souffrants se croyant invincible, c’est un peu comme leur donner une voiture sans leur apprendre à conduire… Si mal géré, et vu la stigmatisation latente, alors le risque d’un retour en psychiatrie s’exprimera… Donc, même proche du but, ce n’est pas encore gagné. Rester prudent continue de faire partie des impératifs de la route de guérison. Etape # 5 – Intégration Environnementale (de 80 à 100%) : comme un jeune adulte (de 16 ans à +) s’ouvrant à la vie, la personne souffrant de moins en moins fait face à quelques difficultés de rentrée, et développe des relations et aussi des forces nouvelles. Vers 87%, l’esprit négatif étant cassé et devenu quasi silencieux, la personne retrouve assez d’énergie pour se motiver et se valoriser elle-même. Et un peu comme les étudiants qui quittent le domicile familial pour entreprendre des études dans une autre ville, la personne qui ne souffre quasi plus peut terminer la route de guérison de façon autonome, s’appuyant sur ses relations sociales nouvelles, et sans plus de thérapeutes pour l’accompagner.
>>> Documents — surtout vidéos — sur les différentes approches (Open Dialogue, Maison Soteria, Entente de Voix, e-CPR, Foyers de Guérison, Loi 2015 en Norvège, etc.)
L’Open Dialogue étant ouvert aux autres thérapies qui peuvent lui être complémentaires, nous présentons ci-après une série de documents sur les approches alternatives à la psychiatrie conventionnelle (basée essentiellement sur la médication chimique et l’hospitalisation en milieu plutôt fermée). Ces alternatives sont reprises aux liens du tableau suivant, le cas échéant avec un bref descriptif.
Vous pouvez aussi suivre ce lien pour accéder aux vidéos réunies en un document unique sur toutes les approches autres que l’Open Dialogue.
B. – Résultats : Histoires de Guérison
Outre les témoignages déjà délivrés au début de la section de ce site consacrée à la Documentation, les vidéos reprises sous les liens suivants retracent les expériences ou histoires de guérison pour trois catégories de souffrances psychiques :
>>> Troubles de l’Enfance (Autisme et TDAH)
>>> Troubles Alimentaires (Anorexie et Autres TCAs)
>>> Psychose, Bipolarité, Schizophrénie…
Vous pouvez aussi suivre le lien pour accéder aux vidéos réunies en un document unique intitulé Surmonter la « Folie ».